En attirant la banque Goldman Sachs à son capital ainsi que 95 millions de dollars de nouveaux fonds, Docker change de dimension. La petite embarcation créée en 2008 par deux français, anciens de l'école informatique Epitech, devient un porte-conteneurs - virtuels, bien sûr. Ce qui fait le succès de cette entreprise est d'avoir réussi à imposer la technologie de la conteneurisation d'application auprès de Google, Microsoft, Amazon...
Certains estiment que la technologie des silos remplacera la virtualisation - Crédit : Docker.
Comme nous l'expliquions dans notre dossier dédié en début d'année, l'approche empruntée par Docker est d'isoler une application du système d'exploitation (dans ce fameux conteneur donc), supprimant l'étape de l'installation, et rendant possible son déplacement d'un serveur à un autre, sans déstabiliser l'architecture.
De nombreux partenaires
« Docker vient bouleverser plusieurs domaines notamment le déploiement en intégration continue », nous expliquait Régis Gaidot, architecte logiciel indépendant, qui intervient auprès de nombreuses start-up. « Il ouvre la possibilité pour les entreprises de mettre en place leur propre plateforme de développement cloud. De plus en plus de fournisseurs cloud proposent Docker dans leurs offres ». Amazon Web Services, Microsoft Azure, Google ou OVH ont déployé leurs premières offres d'hébergement de containers Docker en 2014.Pour accompagner cette croissance rapide, financer ses développements et recruter du personnel, Docker a besoin de fonds. Après avoir obtenu 15 millions de dollars en janvier 2014 puis 40 millions en septembre de la même année, la société enchaîne sur un troisième tour de table, portant sa valorisation à 1 milliard de dollars. Créée à Montrouge près de Paris, Docker évolue aujourd'hui depuis son siège basé à San Francisco.
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