Second problème, depuis que les avoirs de MegaUpload ont été placés sous séquestre, Carpathia ne peut plus être payé pour le service d'hébergement qu'il rend à l'ancien service permettant de télécharger des contenus. Une situation inconfortable à laquelle le prestataire technique a souhaité remédier. Il a donc demandé à la justice de trouver une solution relative aux couts de conservation de ces informations.
Selon Ars Technica, une demande en ce sens a été formulée par l'hébergeur. Il précise que la charge de ces 25 pétaoctets pourrait être supportée par d'autres organisations comme le gouvernement, la MPAA, l'EFF ou pourquoi pas, la société MegaUpload elle-même. Entre la peur de détruire des preuves et les couts inhérents à l'hébergement (et à l'immobilisation induite de serveurs), la plupart de ses solutions ont été dédaignées par les principaux intéressés.
La Cour fédérale de Virginie doit donc se positionner sur la demande de l'hébergeur. Elle devra trancher ce litige en demandant par exemple à un plaignant de participer financièrement aux couts induits par l'hébergement. Enfin, dans une alternative moins probable, la justice pourrait également prononcer la réouverture temporaire de MegaUpload afin que les utilisateurs puissent récupérer leurs contenus.