La création d'un site internet commence obligatoirement par le choix et l'achat du bon nom de domaine. Ce dernier représentera l'identité de votre site web en lui apportant une touche de professionnalisme. Pour vous procurer cette adresse, il faudra se rapprocher d'un hébergeur web ou d'une société d'enregistrement.
Les noms de domaine sont l'adresse et la dénomination de votre site internet. Cet élément sera présent directement dans les URLs uniques de vos pages, faire le bon choix est donc primordial. Un nom de domaine est un élément devenu indispensable en 2024 pour garantir l'authenticité et la sécurité d'un site. Heureusement, l'achat d'un nom de domaine est devenu relativement simple à effectuer ces dernières années, pouvant se réaliser en quelques clics seulement. Que cela soit pour créer un site e-commerce, pour développer son CV en ligne ou le site vitrine d'une entreprise physique, un nom de domaine sera indispensable.
Vous l'aurez compris lors de cette introduction, les noms de domaines sont très importants pour votre site, et donc pour la stratégie digitale de votre projet, bien les choisir est ainsi primordial. retrouvez ainsi notre guide complet pour choisir et acheter votre nom de domaine en 2024.
Qu'est-ce qu'un nom de domaine ?
Internet est, pour simplifier, un réseau géant d'ordinateurs reliés entre eux par un réseau de câbles à travers le monde. Chacun de ces ordinateurs est identifié par une adresse IP, qui est une série de chiffres ressemblant à ceci : 142.250.68.142. Une telle série de chiffres est généralement difficile à retenir, et c'est ce problème que les noms de domaine résolvent. Tout comme nous renommons un contact téléphonique pour l'identifier plus facilement, nous « renommons » une adresse IP avec un nom de domaine qui ressemble à quelque chose qui est facile à identifier et à retenir, comme par exemple google.com.
Un nom de domaine se compose de deux éléments : un nom (google) suivi d'une extension (.com). Alors que le nom est un choix libre, les extensions sont pré-approuvées par l'ICANN, l’autorité de régulation d’Internet. Il en existe environ 1500 sensés correspondre à des zones géographiques, des secteurs d'activité, des catégories d'organisation, ou encore des concepts plus génériques.
Comment choisir un nom de domaine ?
Si généralement, vous ne choisissez pas le nom de la rue dans laquelle vous allez faire construire votre maison, sur la Toile, vous avez carte blanche. Enfin, si le nom de domaine n'est pas déjà attribué ! Il n’y a pas de règle gravée dans le marbre concernant le choix d'un nom de domaine. Cependant, il y a tout de même certaines choses à savoir, et parfois même à éviter. Votre décision sera fondée sur plusieurs critères que nous allons passer en revue.
Déterminer un projet
Vous souhaitez acheter un nom de domaine ? D'accord, mais pour quel usage ? Souhaitez-vous principalement le destiner à un site web ou des e-mails ?
Si le nom de domaine est destiné à créer des adresses e-mail, alors le choix est vite fait : vous pouvez tenter de déposer votre nom de famille suivi d’une extension en .fr, .com, .net ou encore .perso. La famille Dupont enregistrera dupont.com pour des emails de type [email protected] et [email protected].
La partie web pourra alors être soit occultée, soit répartie en sous-domaines de type https://jean.dupont.com, https://marie.dupont.com… Ce n’est pas forcément l’idéal pour un site web, à moins qu’il s’agisse d'un CV ou d'un portfolio en ligne.
Évitez les considérations SEO
Au début des années 2000, les algorithmes des moteurs de recherche n’étaient pas forcément aussi évolués qu’aujourd’hui. Les mots-clés présents au sein des noms de domaine étaient alors pris en compte dans la sémantique analysée pour donner du poids au sein des résultats.
Pour cette raison, beaucoup de sites étaient simplement positionnés sur des requêtes phares de type achetervoitureoccasion.com. Cependant, beaucoup d’entre eux se contentaient d’afficher des publicités pour générer des clics. Face à ce phénomène, ces types de noms de domaine sont aujourd’hui particulièrement mal perçus par les internautes, et le taux de confiance est plutôt faible lors des navigations sur le web.
Surtout, le nom de domaine n’a plus aucun poids SEO. C’est le contenu et la qualité du site qui compte. Preuve en est, chacun sait qu’amazon.com n’est pas un site dédié à un fleuve ou une forêt ! De même, rien n’indique que google.com est un service de moteur de recherche. La présence d’un mot-clé n’est finalement qu’à titre indicatif pour l’internaute.
Évitez les traits d’union
Le trait d’union est mal perçu dans un nom de domaine. Si en apparence, cela permet de faire de courtes URL alternatives sur le papier, il en va autrement dans la réalité. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles le domaine a-b-c-d.fr est encore libre actuellement.
Communiquer avec un nom de domaine présentant un trait d’union n’est pas forcément très naturel, quelle que soit la langue. Ce caractère n’est pas non plus mis en avant sur un clavier.
En outre, la plupart des accès Internet sont aujourd’hui réalisés sur un smartphone. Selon le cabinet d'analyse BroadbandSearch, le surf mobile a dépassé les accès desktop. Or, qu’il s’agisse d’un iPhone ou d’un terminal Android, le trait d’union est moins accessible.
Déterminez l'audience du site Internet
Concernant l’extension du nom de domaine, le .com est historique et très convoité. Même si le site s’adresse tout d'abord à une audience francophone, le domaine .com est plébiscité en plus du domaine .fr, ne serait-ce que pour créer une redirection quasiment obligatoire tant les habitudes des internautes sont dures à perdre.
Face à la popularité - et à la pénurie ! - des extensions .com et .net, leurs tarifs ont légèrement augmenté, et certaines extensions géographiques ont été rendues populaires comme le .me (Monténégro) ou le .co (Colombie).
L’ICANN a dévoilé les gTDL, ces nouvelles extensions vendues généralement plus cher, mais peu utilisées tant elles ne sont pas ancrées dans les habitudes. Il s’agit des .app, .shop, .life, .blog… En pratique, ces dernières sont, elles aussi, bien souvent complémentaires d’un .com.
Qu’il s’agisse de créer des adresses email, un CV en ligne ou tout un réseau de sites articulés via des sous-domaines, la seule règle qui prévaut finalement est celle de la simplicité : pas de trait d’union et, pour l’heure, des extensions classiques ou géographiques.
Quelle extension de nom de domaine choisir ?
Dans le choix du nom de domaine, l’extension joue un rôle non négligeable, et certaines sont même à éviter. Par ailleurs, la nature de votre site vous invitera peut-être à préférer l’une par rapport à l’autre. Néanmoins, les extensions de domaine historiques sont largement privilégiées pour la simple et bonne raison qu’ils sont les plus répandus et ont forgé des automatismes chez la plupart des internautes. S’il peut être facile de retenir le nom de base du domaine, l’extension doit aller de pair avec ce dernier.
Quelle extension TLD pour quel usage ?
On a beau multiplier les extensions de noms de domaine, les classiques ont la vie dure et cela comprend bien évidemment les traditionnels .com, .net et .org. Face à la pénurie des domaines disponibles sur les deux premiers, le tarif global a légèrement augmenté ces dernières années, mais ils restent cependant très abordables.
Si le .com était initialement destiné aux entreprises qui souhaitaient développer leur présence sur la Toile, ce dernier ne signifie aujourd’hui plus grand-chose. Le « com » de commerce signifie plutôt communication au sens large. De son côté, le .net ne bénéficie pas de la même popularité, et bien souvent ce dernier est déposé pour éviter une usurpation du trafic. Quant au .org, il a toujours été réservé aux organisations à but non lucratif. Chez Google, le .org pointe vers la fondation de l’entreprise. Chez Microsoft, il redirige vers la politique RSE de la société. Chez Facebook… on ne fait pas dans le détail et on le pointe simplement vers le .com.
Les ccTLD (ou country Code TDL) sont réservés au pays. En France, un site en .fr fera donc usage du français pour un public francophone, même chose pour les extensions .es en espagnol ou .de en Allemagne. Une entreprise française développant ses activités à l’international choisira alors plusieurs extensions pour accéder à différentes versions de son site, le plus souvent en redirigeant le ccTLD vers un répertoire ou un sous-domaine pour en simplifier la gestion.
Certaines ccTLD tendent à être utilisées pour faire face à la pénurie observée sur les TLD génériques. Selon son usage, l’extension .cc réservée aux îles Coco en Australie peut parfois signifier Community Center (pour un forum), Creative Cloud (en référence à Adobe), Cloud Center (pour un stockage privé), Carbon Copy (pour un usage de messagerie)…. Tout est possible et rien n'est figé !
Quid des nouvelles gTDL ?
Toujours face à la pénurie des TDL classiques, l’ICANN avait introduit de nouvelles extensions. Nous retrouvons ainsi des .cloud, .app, .music, .blog… Toutefois leur arrivée a largement tardé, mais surtout, le prix de commercialisation de ces dernières est parfois élevé, ce qui ne contribue absolument pas à leur démocratisation.
Lorsque les grands prestataires de services en ligne comme Facebook, Google ou Amazon se décideront à rediriger leur domaine avec un .social, .search ou .shop, ces nouvelles gTLD bénéficieront de plus de visibilité et pourraient ainsi devenir plus populaires.
Hacker une TLD
Acheter un nom de domaine peut relever parfois d’un peu d’innovation et celle-ci consiste à jouer avec l’extension de domaine. C’est ainsi que le service Reddit est accessible sur la ccTLD italienne redd.it redirigeant vers reddit.com. L’extension a été plusieurs fois utilisée comme pronom anglais indéfini précédé d’un verbe d'action : shoot.it, watch.it…
Le .me, originellement réservée au Montenegro, a également été rendu populaire par sa signification anglaise. Proton Mail décline ses adresses email raccourcies en @pm.me (pour « private message me »). Le service about.me permet de son côté de créer un CV personnalisé en ligne.
Certains ont vu dans le .co (réservé à la base pour la Colombie) une forme alternative au .com ou une signification commerciale. Attention toutefois, ce dernier peut prêter à confusion et l’on aura vite fait de saisir le domaine en .com… Encore une fois, par habitude.
D’autres extensions sont utilisées pour finir des mots, comme .es (Espagne) ou .re (Réunion). Le domaine voitu.re pourrait pointer par exemple vers un blog automobile… Bien entendu, ces usages ne sont valables que si le résultat est percutant et facile à retenir.
Où acheter son nom de domaine ?
L’enregistrement d’un nom de domaine se fait en plusieurs étapes. Dans un premier temps, il est bien entendu nécessaire de déterminer si le nom de domaine choisi est disponible. Par ailleurs, les offres varient en fonction de la société auprès de laquelle vous allez procéder au dépôt.
Vérifiez la disponibilité du nom de domaine
La plupart des fournisseurs d’hébergement web sont accrédités pour vendre des noms de domaine. Cela permet de simplifier le processus pour le client tout en permettant à la société de vendre des offres de stockage en ligne plus ou moins évoluées qui seront associées à ce nom de domaine.
Il existe des outils pour rechercher rapidement un nom de domaine disponible. Chaque hébergeur vous dira si telle ou telle proposition est libre, mais le processus peut être long et laborieux. Si vous souhaitez passer par cela, vous pouvez consulter des entreprises proposant des solutions d'hébergements web tels que Hostinger, IONOS, OVH ou encore 02switch.
Instantdomainsearch.com propose de passer au crible en un éclair toute sa base de données au fur et à mesure que vous saisissez les caractères. Le résultat est donc immédiat, et cela permet de tester très rapidement une liste de domaines souhaités.
Cependant, les requêtes se soldent bien souvent par un échec. Dans ce cas, il faut être ingénieux et parier sur des termes différents. C’est là qu’entrent en scène les outils de suggestions. Parmi ces derniers, on compte notamment Leandomainsearch.com, développé par Automattic ou Looka.
Déterminez le temps de validité du nom de domaine
Un nom de domaine ne s’achète pas : il se loue pour une validité minimale d’un an et maximale de 10 ans, du moins pour le .com et le .fr. Généralement, ces engagements se traduisent par une baisse du prix à l’année.
Il convient donc de faire attention aux tarifs attractifs mis en avant, puisque ces derniers ne portent que sur la première année. Chez Amen, par exemple, certains sont même listés à 0€ mais dissimulent une offre d’hébergement basique avec un prix au-dessus de la moyenne par la suite.
Puisqu’il s’agit de location, cela signifie qu’il sera nécessaire de repayer régulièrement le bureau d’enregistrement à la date anniversaire de l’échéance du nom de domaine. En général, ce dernier vous prévient plusieurs mois à l’avance. Il est également possible d’opter pour un renouvellement automatique, à condition toutefois de s'assurer que vos informations de paiement soient toujours valides au sein de votre espace client.
Un site pour faire briller votre nom de domaine
Couplez votre domaine à un hébergement Web
Parmi les hébergeurs que nous avons passés en revue dans notre comparatif, tous proposent de déposer un nom de domaine. Cependant, tous pratiquent différents tarifs et offrent différents avantages.
Par défaut, et dans son état le plus brut, un nom de domaine propose de gérer la zone DNS afin de le faire pointer vers un espace web. Il s’agit donc ni plus ni moins que de remapper un nom personnalisé vers une adresse IP. Par défaut également, le bureau d’enregistrement propose de créer des redirections d’adresses email vers un prestataire tiers tels que Gmail ou Outlook.com.
Mais, pour appâter un maximum de clients, les hébergeurs vont très souvent plus loin. Voici une sélection des offres intéressantes sur le marché. Certaines incluent du stockage statique. Il sera donc possible d’héberger des pages HTML dont le contenu ne repose pas sur une base de données typiquement MySQL. Cela conviendra parfaitement à un site peu mis à jour comme une page vitrine ou un CV en ligne.
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