Ce spécialiste du filtrage réseau est en effet accusé d'avoir permis au régime de Bachar El-Assad (qui a succédé à son propre père en 2000) de surveiller les communications des personnes présentes dans le pays. Plusieurs organisations reprochent donc à la société française spécialisée dans le DPI (Deep Packet Inspection) d'avoir fourni un matériel capable d'analyser en temps réel les données numériques qui transitent sur les réseaux.
De son côté, la société Qosmos a tenu à préciser à RTL qu'elle s'est désengagée d'un consortium mis sur pied afin de proposer ce type d'outils au régime syrien. L'avocat de Qosmos a alors expliqué que la société « n'avait absolument rien à se reprocher. Qosmos n'a jamais vendu de matériel à la Syrie, et toute allégation en ce sens est fausse et procède du dénigrement ».
A l'issue de cette enquête préliminaire, le parquet disposera de deux options. Il pourra classer l'affaire ou la confier à un juge d'instruction.