En matière de sécurité routière, une nouvelle volée de mesures a été décidée par le ministère de l'Intérieur. L'objectif est de réduire le nombre d'accidents mais également de permettre l'échange plus rapide des informations entre les services d'aide à la conduite et les automobilistes.
Dans cette optique, l'idée est encore une fois de renforcer les mesures de sécurité. Après avoir mis en place l'interdiction des oreillettes et des écouteurs au volant depuis le 1er juillet, la Sécurité routière ouvre un nouveau front. D'ici le mois de novembre, elle entend préciser les règles en vigueur en termes de surteintage des vitres à l'avant des véhicules. La mesure a pour but de faciliter les contrôles des forces de l'ordre lorsque des conducteurs utilisent leur téléphone au volant. Elle pourrait être applicable d'ici janvier prochain.
Quant aux véhicules eux-mêmes, le Gouvernement va promouvoir auprès de l'Union européenne l'intégration de services tels que la surveillance des angles morts, les dispositifs de freinage d'urgence et systèmes de détection de la dérive de la trajectoire, les systèmes visuels et sonores de bouclage de la ceinture, l'ergonomie des postes de conduite et la lutte contre les facteurs de distraction (écrans ou téléphones).
Une base de données sur toutes les vitesses maximales
Plus pratique, l'Etat va constituer une base de données regroupant l'ensemble des vitesses maximales autorisées sur le territoire. Ces informations seront disponibles en open data afin que chaque éditeur de GPS ou de service de cartographie, aide à la conduite puisse les intégrer. Cette base prendra en compte les modifications de ces vitesses lors de travaux, événements météorologiques ou pour des motifs de sécurité.La base de données devrait être mise en place d'ici deux ans. Dans la même logique, des partenariats seront noués avec les sociétés spécialisées dans la téléphonie mobile ou l'aide à la navigation pour proposer des services en phase avec la réglementation.
La Sécurité routière cherche enfin à utiliser des moyens originaux pour surveiller les infrastructures routières. Dans ce cadre, l'utilisation de drones sera expérimentée afin de lire automatiquement les plaques d'immatriculation pour lutter contre le défaut d'assurance des véhicules.
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