Interrogé par Editions Multimédia, Eric Walter précise même que les cinq autorisations délivrées par la Cnil pour collecter les adresses IP comportent un plafond de constats par jour. Ainsi, 25.000 saisines ou procès verbaux sont autorisés par ayants-droit par jour... Malgré ce chiffre, c'est bien la CPD (Commission de protection des droits) qui fera, en principe, un tri « à la main » des saisines pour un envoi d'e-mail.
Si la phase de tests et « d'interconnexion » se termine, l'Hadopi admet néanmoins qu'il reste à mettre en relation les fichiers informatiques des organismes des ayants-droits avec ceux de l'autorité et des FAI. Il faudra encore que soit mis en place « des modalités d'interconnexion entre les fichiers par convention entre ces acteurs. »
Enfin, demeure encore la publication de certains décrets d'application. Sans volonté politique et à quelques encablures des vacances politiques, il n'est pas totalement certain que l'Hadopi ne se mette réellement en place avant la rentrée...