Contacté par la rédaction, Free annonce que « Nous n'avons pas relayé les e-mails Hadopi. Afin d'encadrer les échanges portant sur des données personnelles au sujet desquelles la Cnil porte une attention particulière, nous avons proposé le principe d'un conventionnement dans le courant de l'été au Ministère de la Culture et à l'Hadopi. A ce jour nous n'avons eu aucun retour concret sur cette étape structurante pour le passage en production ».
Un signal clair qui montre combien le FAI estime encore vouloir des précisions au sujet de l'échange d'informations avec la haute autorité. Il faut dire que certains points continuent d'être nébuleux entre les deux parties.
D'un côté, la question du coût de l'identification des adresses IP n'est toujours pas résolue malgré les déclarations du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand. Enfin, la question de l'échange des données n'est visiblement pas réglée. Deux points qui avaient pourtant été relevés lors de la dernière conférence de presse organisée rue de Texel.
L'Hadopi avait même avancé l'idée d'un simple serveur FTP afin de faire transiter les informations entre FAI et la haute autorité. Une solution trop peu sécurisée, semble penser Free qui visiblement souhaite mettre en avant la confidentialité de l'identité des ses clients.
Pour rappel, demain, mardi, l'Hadopi donne une nouvelle conférence de presse à 15h30. Elle pourra tenter de trouver un compromis avec les opérateurs de l'Internet français... ou pas.