Pour autant, la question subsiste sur le contenu de ces logiciels. Même si aucune spécification n'existe encore, le professeur explique « je ne vais pas vous dire qu'ils seront contraires aux premières spécifications que j'ai énoncé dans mon projet ». Logique.
Le scientifique confirme donc les propos d'Eric Walter, le secrétaire général de l'Hadopi qui avait affirmé qu'aucun logiciel ne pouvait à l'heure actuelle garantir respecter les conditions requises.
Malgré cela, la question de la labellisation semble gêner certains éditeurs. Pourtant, d'autres évoquent cette question. C'est notamment le cas d'Olféo qui explique par la voie de son président, Alexandre Souillié que : « l'Hadopi n'est pas un sujet sexy pour les éditeurs. Nous avons émis des remarques au sujet de ces spécifications fonctionnelles, désormais nous attendons les réponses. Les logiciels retenus devront filtrer le P2P mais également les Url. De même, un peu à la manière d'un contrôle parental, ils pourront être homologués par l'AFNOR ».
D'ici cette labellisation, les internautes devront donc mettre tout en œuvre pour sécuriser eux-mêmes leur accès au réseau local.