Il faut préciser que l'acteur utilise l'informatique depuis plusieurs années. Il est même actionnaire de la société TMG (Trident Media Guard), l'entreprise qui est chargée de collecter les adresses IP des internautes qui téléchargent du contenu illégal. TMG dresse un procès verbal qu'il transmet ensuite à l'Hadopi. Libre à elle d'enclencher le processus de la riposte graduée.
Pour autant, une incompréhension peu subtile survient. Dans cette vidéo, Thierry Lhermitte explique : « même récemment, je tape un film et on me le propose sur Megaupload. Je l'ai téléchargé, une heure après j'avais un fichier en .avi avec le film. Est-ce que j'ai fait quelque chose d'illégal, je n'en sais rien ».
L'acteur évoque alors clairement le manque d'offre légale et le « bordel noir » des industries musicales et cinéma qui ont pris du retard face aux progrès de la technologie... Un motif qui pourrait être qualifier de léger pour se justifier et qui a le mérite de brouiller les pistes sur son soutien, ou non à la loi.
Toujours est-il que cette sortie rappelle celle de Michel Sardou qui expliquait avoir téléchargé le film Iron Man 2 tout aussi illégalement.