Premier constat, selon le sondage réalisé par une société tierce, la France serait partagée en 2 parties presque égales. 49 % des internautes déclarent télécharger illégalement, ou l'avoir fait, alors que 51 % affirment n'avoir jamais détenu ou consommé des biens culturels « de manière illicite ». En détails, le sondage précise que 13 % des « pirates » sont des consommateurs réguliers. 36 % ne sont que des consommateurs occasionnels.
Concernant un éventuel portrait-robot du téléchargeur, l'étude explique que plus 55 % des plus de 30 ans téléchargent régulièrement, alors qu'un quart des moins de 24 ans déclarent ne rien acheter sur Internet. Pire, près de 30 % de cette classe dépensent moins de 20 euros par mois en biens culturels alors que les catégories plus âgées achètent également du contenu physique.
Concernant les technologies utilisées pour le téléchargement, le streaming arrive en tête avec 64 %, suit le P2P (42 %). Le téléchargement direct arrive en troisième position avec une part de 37 % dans les téléchargements illégaux. Pour rappel, pour l'instant ne cible que le P2P mais l'Hadopi a toujours précisé que la loi « ne se limite à aucun moyen ». A terme, elle pourrait donc bénéficier de compétences étendues.