Dans le domaine de la promotion des plateformes légales de téléchargement, l'activité de la haute autorité s'est, pour l'instant, cantonnée à la labellisation d'offres grâce au logo « PUR ». C'est pourquoi elle souhaite mettre en place prochainement un portail de référencement qui ne soit pas un « simple catalogue », précise la présidente. Ce nouvel outil destiné à orienter les internautes devrait voir le jour d'ici la fin de l'année voire au début de l'année prochaine.
Dans cette même optique, l'Hadopi a également évoqué ses prochains travaux. Une étude sur les « usages de consommation depuis l'ère pré-numérique » portant sur l'acquisition et l'accès aux biens culturels devrait être menée. Par cette réflexion, l'institution souhaite donc dresser un panorama européen et international des habitudes des consommateurs en la matière.
De son côté, Eric Walter, secrétaire général de l'Hadopi réaffirme son engagement et tente de tordre le coup au « simplisme des idées toutes faites » auxquelles il oppose « un travail acharné de détermination. En ce sens, l'Hadopi aborde son deuxième exercice en toute confiance et donne rendez-vous en juin 2012 ». En rétorquant ainsi, l'autorité répond notamment à certaines déclarations portées par des responsables socialistes. En effet, dans le cadre des primaires, certains d'entre eux ont évoqué l'idée de supprimer l'Hadopi afin de la remplacer par un système de taxation des abonnements Internet. Reste donc à savoir si la vision de l'Hadopi coïncidera avec celle du futur président de la République...