Dans un communiqué, l'ARP tient également à « saluer le travail de réflexion que semble mener le candidat autour des sujets d'intérêt général de la création tels que l'évolution de la copie privée, le redéploiement des ressources pour l'ensemble des secteurs culturels, l'amélioration de la rémunération des auteurs par une plus grande traçabilité des œuvres dans l'univers numérique ».
Pour rappel, en juin dernier, le responsable socialiste avait été très sévère à l'égard de la haute autorité. Il la jugeait inefficace car elle ne dégage pas, selon lui de fonds suffisants pour aider à la création. François Hollande avait alors affirmé qu'il souhaitait abroger l'Hadopi pour obtenir un nouveau dispositif, et ainsi mettre en place une nouvelle taxe sur les FAI afin de rémunérer les auteurs. « Dès lors que les fournisseurs d'accès font beaucoup de bénéfices, il faut en saisir une part pour rémunérer les auteurs » expliquait-il.
Entre ces deux positions, il semble donc que la question ne soit pas totalement tranchée. De son côté, la haute autorité a récemment rendu un premier bilan chiffré de son activité et de la riposte graduée. Lors d'une conférence de presse, elle a expliqué qu'elle était arrivée à un rythme de croisière de 4 000 envois d'e-mails par jour (le premier message d'avertissement) depuis sa création. Au total, ce sont plus de 650 000 e-mails qui ont été envoyés en deux ans d'activité.
Mise à jour : « Il faudra des règles tout en permettant aux internautes d'accéder aux œuvres » a rappelé François Hollande. Le dirigeant socialiste a tenu à préciser sur France Inter qu'il comptait bien supprimer l'Hadopi une fois élu mais qu'une régulation était nécessaire afin de protéger les droits d'auteurs. Hollande a également répété qu'il jugeait la haute autorité inefficace...
Version initiale de l'article publié le 05/10/2011 à 17h41