A ce jour, VLC prend en charge partiellement les images de disques Blu-ray. En effet, le logiciel ne dispose pas de toutes les clés nécessaires à la gestion des verrous numériques associées à ce format. Selon Le Point, l'éditeur français souhaite remédier à cette situation en intégrant la totalité des clés permettant de déchiffrer l'ensemble des Blu-ray.
L'objectif de VLC est ainsi de permettre à ses propres utilisateurs de lire ces contenus depuis son logiciel Open Source. Toutefois, les verrous AACS et BD+ sont la propriété des industriels et de Sony, le père des disques à la face bleutée. Par principe, ce dernier n'a donc que peu d'intérêt à autoriser que des éditeurs utilisent ses clés numériques de protection (appelées également DRM).
De son côté, l'éditeur s'appuie sur l'article L.122-1 du Code de la consommation qui interdit de subordonner la prestation d'un service à celle d'un autre service. Ce texte consacre ainsi la notion d'interopérabilité même si elle entre en collision avec une autre notion majeure, la protection du droit d'auteur. Selon le site, la demande de VideoLAN a bien été transmise et le dossier est « en cours d'instruction administrative ». Les équipes en charge de ce cas ne devront toutefois pas trancher ce litige mais seront chargées de donner leur position sur le sujet.