De son côté, la ministre de la Culture, Aurélie Filipetti a indiqué ce matin sur France Inter qu'un calendrier sera mis en place afin de traiter des différents thèmes relatifs à la haute autorité. Elle confirme également qu'une grande concertation sera menée prochainement. « La Hadopi n'a pas permis de dégager de l'argent pour les cinéastes. Il n'y a jamais eu d'associations des auteurs, des internautes sur le sujet, c'est pourquoi un Acte II est nécessaire ». Elle ajoute, « le système de sanction s'est révélé inefficace et négatif du point de vue du message qu'on veut faire passer. Jusqu'à présent, on a opposé les artistes et les internautes ».
« Notre logique en matière culturelle n'est pas la répression », conclut la ministre de la Culture. La Hadopi pourrait donc être amenée à revoir prochainement son mode de fonctionnement, notamment la transmission de certains dossiers d'internautes à la Justice.