BSA, l'association internationale qui représente les intérêts des éditeurs de logiciels, annonce que pour l'année 2009, le piratage aurait couté 51,4 milliards de dollars à l'industrie en 2009.
Au niveau mondial, les marchés parallèles de logiciels illégaux auraient affiché une hausse entre 2008 et 2009. La part des ordinateurs dotés de logiciels piratés est ainsi passée de 41 à 43%. En cause : la Chine, l'Inde et le Brésil, des « marchés à forte croissance et à fort taux de piratage ». En revanche, sur cette même période, la France a enregistré une baisse de 1% pour atteindre 40%. Selon BSA, « la valeur commerciale de ces logiciels illégaux s'élèverait à 2 544 millions de dollars » dans l'Hexagone.
Dans un contexte de crise économique, BSA souligne l'impact du piratage sur l'économie nationale. Dans un communiqué officiel, l'association explique qu'au travers d'une étude interne il apparaît qu'une diminution du piratage en France pourrait ainsi favoriser la création de plusieurs milliers de nouveaux emplois et contribuer à l'économie du pays « à hauteur de 8 907 millions de dollars ». L'on pourrait cependant s'interroger sur la légitimité des arguments avancés par cette associations puisqu'il est aussi mentionné sans plus de précision que « le piratage constitue également un risque pour les consommateurs, la plupart des logiciels piratés contenant en effet des malwares ».
Parmi les pays qui enregistreraient le plus fort taux de logiciels piratés (+90%) nous retrouvons la Géorgie, le Zimbabwe et la Moldavie.