Les sociétés incriminées, Apple mis à part, ont décidé de riposter et affirment que cette déposition n'est pas valable. En effet, le plaignant serait resté trop évasif en ne mentionnant précisément aucun service qui violerait ses droits de propriété intellectuelle. Selon le magazine Ars Technica, ce manque de détails aurait même empêché Google de monter un vrai dossier de défense. Apple a de son côté demandé à ce que cette plainte soit tout simplement annulée. Au mois d'août Google déclarait : « cette plainte contre quelques-unes des entreprises les plus innovantes des Etats-Unis reflète une malheureuse tendance des gens à tenter de gagner la compétition dans les tribunaux plutôt que sur le marché ».
Selon le dépositaire de la plainte, ces technologies ont été créées et protégées par la firme Interval Research fondée par Paul Allen et David Liddle en 1992. Interval Research fit faillite en 2000 et Paul Allen créa Interval Licencing qui récupéra ces brevets. Notons que ces actions judiciaires ont épargné Microsoft...