Baptisé « System for Software Recognition », le brevet en question a été déposé en 1996. Le document décrit une procédure d'enregistrement permettant à un logiciel de ne fonctionner que si la licence appropriée a été détectée sur la machine. Ce système suppose l'intégration d'un algorithme chargé de créer une clé unique correspondant à la plateforme sur laquelle est installée le logiciel. Uniloc commercialise deux solutions reposant sur ce principe, NetAnchor et SoftAnchor.
En septembre 2009, Microsoft avait fait appel de cette décision. En rendant son verdict le juge expliquait que « les membres du jury n'avaient pas entièrement compris l'affaire qui leur était présentée et sont arrivés à une décision finale sans des bases légales suffisantes ».
Cependant, un ordre de la cour vient d'annuler ce dernier verdict et estime que le jury ne s'est tout simplement pas montré à la hauteur de cette affaire. Un nouveau procès aura donc lieu. Interrogé par l'agence Associated Press, David Howard, vice-président et conseiller général du département légal de Microsoft affirme que ce procès « peut signifier la fin des demandes de dommages et intérêts déraisonnables et basées sur des méthodes erronées ».
Bref, affaire à suivre....