Par contre, le Journal Officiel n'explique pas la stratégie paradoxale initiée par la Commission copie privée. D'un côté, sur le papier, la catégorie des tablettes parle clairement d'appareils « munis d'un système d'exploitation pour terminaux mobiles ou d'un système d'exploitation propre ». De l'autre, certaines exceptions (Android, Windows) sont mises en avant, sans motifs apparents. Il semble donc qu'une tablette équipée d'un OS conçu à la base pour les ordinateurs de bureau soit exemptée de taxe.
Sur ce point, les représentants des industriels avaient déjà averti qu'ils comptaient saisir le Conseil d'Etat afin d'annuler cette décision officielle. Ce dernier devra donc trancher afin de clarifier la qualification des catégories de tablettes.