Une startup du nom d'Article One Partners, spécialisée dans le décorticage de brevets, va étudier le brevet au centre du procès de Paul Allen contre une bonne partie de l'industrie des nouvelles technologies. S'il était annulé, cela mettrait fin à l'une des plus grandes accusations de violation de propriété intellectuelle.
Pour rappel, Paul Allen a porté plainte contre onze entreprises sur le brevet 6 263 507, portant assez vaguement sur un système de navigation au sein d'un corps d'informations, avec notamment la navigation dans des informations représentées par des données audiovisuelles. Brevet analysé comme un fourre-tout représentant de manière assez basique la navigation sur le web, donc. Cela avait cependant permis à Paul Allen, le cofondateur de Microsoft, de porter plainte contre Apple, Google, Youtube, Facebook, Yahoo, AOL, Ebay, Netflix et autres - pas Microsoft - par le biais de son entreprise Interval.
En décembre dernier, la plainte avait été rejetée pour défaut de précision dans la documentation, mais Paul Allen était revenu à la charge à la fin du mois, avec un document (pdf) censé poser des bases d'attaque plus solides.
Article One Partners se base son expertise dans la recherche de brevets au sein d'une base de données de plus d'un million de scientifiques et de développeurs de technologies dans le monde pour tenter d'invalider le brevet en question. On ne sait pas quand l'étude sera disponible, ni qui est exactement le commanditaire.