En janvier 2010, la société Kodak avait déposé une plainte contre Research in Motion et Apple pour violation de propriété intellectuelle. Un an plus tard, l'ITC un cabinet indépendant chargé de réguler les lois commerciales en vigueur aux Etats-Unis, avait estimé qu'il n'y avait cependant aucune infraction. Pourtant Kodak a réussi à faire ré-ouvrir cette enquête.
Au coeur de cette affaire, le plaignant estimait que les iPhone et BlackBerry embarquaient des technologies déposées pour la prévisualisation des images et la manière dont un programme fait appel à un autre logiciel pour opérer le calcul de certaines fonctions. En passant par l'ITC, Kodak souhaite alors que l'autorité puisse décider de bloquer la commercialisation des produits incriminés afin de forcer RIM et Apple à s'acquitter de droits de licences. Selon le site Bloomberg la société spécialisée dans le domaine de la photographie et du cinéma a obtenu qu'un juge puisse passer en revue la décision de l'ITC.
Selon Antonio Perez, président et PDG de Kodak, si la société venait à gagner ce jugement, elle pourrait alors recevoir jusqu'à 1 milliard de dollars en droits de dommages et intérêts de la part de Research in Motion et Apple. Cette même technologie fut précédemment au centre d'une plainte formulée en 2009 contre LG et Samsung. Kodak avait alors obtenu 864 millions de dollars. La firme estime que les revenus liés aux licences déposées devraient s'élever entre 250 et 350 millions de dollars chaque année jusqu'en 2013.