Dans l'affaire opposant Google à Oracle, le juge de la cour s'est penché du côté du premier face aux demandes du second jugées trop excessives.
Au mois d'octobre 2011, William Alsup, le juge chargé du dossier Google Vs Oracle, avait repoussé la date de l'audience afin de ménager les jurés. Cependant la rencontre entre les deux parties est une fois encore compromise et comme le rapporte nos confrères de WebProNews, M. Asup estime que les demandes d'Oracle formulées sont exagérées.
En août 2010, le spécialiste des systèmes de gestion de bases de données avait lancé des poursuites à l'encontre du moteur de recherche. Au coeur du problème, Oracle estimait que Google avait violé sa propriété intellectuelle acquise via le rachat de Sun Microsystems. Le plaignant expliquait que la plateforme Dalvik, permettant d'assurer la compatibilité avec les applications tierces Java sur le système mobile Android, était directement basée sur Java.
Lorsqu'un ingénieur de Google admit avoir copié en partie le code de Sun Microsystems, Oracle demandait à la cour à ce que Google lui reverse des dédommagements financiers s'élevant à 2,6 milliards de dollars. La somme est cependant jugée inappropriée et M. Asup repousse une fois de plus ce procès en menaçant Oracle de fermer complètement le dossier si la société ne revoit pas sa stratégie. En imposant un nouveau délai, Google a donc tout à gagner et la cour espère que les deux parties trouveront d'elles-mêmes un compromis.