Au mois de décembre, la juge Lucy Koh du tribunal de San Jose, avait rejeté la demande d'Apple souhaitant voir appliquer une interdiction permanente des ventes de 26 terminaux de Samsung aux Etats-Unis. Celle-ci expliquait que les appareils incriminés contenaient diverses fonctionalités et que « seule une petite partie d'entre elles sont liées aux brevets d'Apple ». Elle ajoutait que les smartphones de Samsung, même s'ils intègrent des fonctions protégées par la propriété intellectuelle d'Apple ne devaient pas pour autant être bannis du marché.
Le constructeur finlandais Nokia a publié un amicus curiae afin d'appuyer la requête d'Apple. Ce document a été envoyé à la cour d'appel de Californie. Nokia et Apple étaient précédemment rivaux, le premier ayant intenté des actions en justice contre le second. Les deux parties ont finalement trouvé un accord en 2011.
Nokia est la seule société à défendre Apple et explique que la juge Koh a commis une erreur en rejettant la demande du plaignant. Nokia revient sur l'importance des brevets et explique avoir investi 50 milliards de dollars au sein de son département de recherche et dévelopement. La société détiendrait actuellement 10 000 brevets. Selon Nokia la décision initiale face à la demande d'Apple pourrait affecter le système de protection des propriétés intellectuelles des Etats-Unis.