Il y a trois ans, Samsung signait un accord avec Microsoft lui permettant d'exploiter plusieurs brevets au sein de ses smartphones et tablettes Android. Mais lorsque la firme de Redmond a racheté les mobiles de Nokia en septembre 2013, le fabricant sud-coréen s'est mis à considérer ce contrat caduc. Il a dès lors cessé de verser les royalties prévues, tout en continuant à exploiter les brevets. Finalement, Samsung a fini par payer ce qu'il devait à Microsoft... sauf les indemnités de retard. C'est ce que tente d'obtenir l'américain avec ce procès.
Le rachat de Nokia comme « excuse »
En parallèle, Microsoft veut également chercher à vérifier la validité du contrat concerné. Pour David Howard, le sud-coréen a « utilisé l'acquisition de Nokia comme une excuse pour rompre son contrat ». L'avocat ajoute que « curieusement, Samsung n'a pas demandé à la justice de décider si l'achat de Nokia invalidait son contrat avec Microsoft, probablement parce qu'il savait que sa position était sans fondement ».Dans son billet, David Howard rappelle que sa société n'engage jamais de procédure légale à la légère, « en particulier contre une entreprise avec laquelle nous avons eu un partenariat long et productif ». De son côté, Samsung dit qu'il examinera la plainte afin de « déterminer les mesures adéquates pour y répondre ».