Microsoft attaque son concurrent nippon car il estime que Kyocera utilise sans son autorisation sept brevets concernant Android, dont il détient les droits. Le groupe demande à son concurrent de lui verser une somme d'argent, en échange de l'utilisation de ces éléments. A défaut de trouver un accord, Microsoft souhaite que la vente de trois téléphones (DuraForce, Brigadier et Hydro) soit interrompue aux Etats-Unis.
Les brevets en cause concernent des technologies très générales et contenues dans bon nombre de terminaux. Il est ici question de services relatifs à l'envoi de SMS, la gestion de la batterie, certains volets du multitâche ou encore la géolocalisation des téléphones. Des outils courants mais pour lesquels Microsoft est en mesure de demander une contrepartie financière en échange de leur utilisation.
Le groupe américain a déjà agi de la sorte avec de nombreuses autres firmes comme Acer, HTC, LG ou bien encore Samsung. Pour ce dernier, la société sud-coréenne aurait été sommée de reverser 1 milliard de dollars de droits à Microsoft sur l'ensemble de l'année 2013.
De son côté, Kyocera ne précise pas encore l'attitude qu'il compte adopter face à cette attaque. A l'image de ces concurrents, il pourrait rapidement plier et verser des droits à Microsoft. Dans cette éventualité, il devra régler une somme définie en fonction du nombre de terminaux concernés vendus dans le monde par Kyocera.
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