En décembre dernier, le constructeur Samsung avait accepté de payer Apple la somme de 548 millions de dollars. C'était une victoire toute relative puisque trois ans plus tôt, avant une série d'appels, la firme coréenne avait été condamnée à verser 1,049 milliard de dollars de dommages et intérêts.
La firme de Tim Cook n'en démord donc pas et vient d'obtenir l'interdiction pour Samsung de déployer certains logiciels sur le sol américain. Reste que cela n'affectera pas réellement les consommateurs puisque ces technologies déposées avaient été implémentées au sein de vieux smartphones de la marque.
L'un de ces brevets porte sur le dispositif de correction automatique. Or, comme le souligne le spécialiste des propriétés intellectuelles Florian Mueller, ce brevet arrivera à expiration dans une dizaine de jours.
Sur quelques modèles, comme le Galaxy Nexus, Samsung avait implémenté un dispositif similaire à l'iPhone visant à glisser son doigt pour déverrouiller l'écran. Or ce brevet avait été jugé invalide et son implémentation est différente sur les modèles haut de gamme plus récents comme ceux des familles Galaxy S ou Galaxy Note. Si le brevet reste invalidé Samsung pourrait même reprendre le glissement de ses anciens modèles sans aucun risque.
Hormis cette victoire mitigée, Apple s'est mis à dos la communauté des géants de l'informatique et notamment Dell, eBay, Facebook, Google, Hewlett Packard Enterprise, HP, Vizio ou encore Pegasystems, lesquels pointent les pratiques d'Apple visant à abuser les lois en vigueur sur les propriétés intellectuelles. Ensemble, ils ont signé un amicus devant la Cour Suprême pour soutenir Samsung. Ils ont été rejoints par plusieurs associations comme Public Knowledge ou l'Electronic Frontier Foundation.