Emprisonné un mois suite à la fermeture par le FBI de son service d'hébergement de fichiers Megaupload, Kim Dotcom est depuis assigné à résidence, en attendant qu'un tribunal de Nouvelle-Zélande n'accepte ou non de le faire extrader aux États-Unis.
Il a néanmoins retrouvé son accès à Internet et s'est aussitôt inscrit à Twitter, où il n'a pas tardé à défier les maisons de disque : « Les majors du disque pensaient que Megabox était mort. Réjouissez-vous artistes. Il arrive et il va vous libérer, » a-t-il tweeté, accompagné d'un visuel promotionnel pour son futur service.
Suite à son arrestation au mois de janvier, Kim Dotcom avait initialement présenté Megabox comme un service permettant aux artistes de s'autoproduire, en court-circuitant les maisons de disque, puis de percevoir 90 % des revenus générés par les publicités de la régie Megaclick, qui remplacerait 10 à 15 % des publicités de n'importe quel site Internet à l'aide d'un logiciel.
Le visuel publié sur Twitter promet quant à lui de « délivrer la musique » en permettant aux internautes d'y stocker gratuitement une quantité illimitée de musique. Mais le service miserait aussi sur la découverte et le partage de musique, ce qui correspond en partie au descriptif initial.
Kim Dotcom a également reçu la visite de Steve Wozniak, co-fondateur d'Apple, qui a expliqué au site Internet américain CNET les raisons de son soutien : « Quand un crime intervient au travers d'un courrier postal, on ne ferme pas le bureau de poste. » « Dommage pour le gouvernement américain, Dotcom vit en Nouvelle-Zélande, qui est meilleur en matière de droits de l'homme. » Avant de conclure : « La violation du droit d'auteur c'est mal, mais quand vous ne pouvez-pas stopper quelque chose comme une locomotive à vapeur, écartez-vous du chemin ! »