Dans les pages de Libération, les responsables allemands expliquent clairement qu'il est inutile d'appliquer les mécanismes du monde analogique au numérique. Ainsi, le gouvernement allemand a eu des mots très durs sur ce système en estimant ne pas vouloir « créer un hôpital pour ces business models, leur temps est écoulé ».
Pour autant, l'Allemagne compte adopter certaines mesures « à la française ». C'est notamment le cas du « défaut de sécurisation de sa ligne Internet ». Un internaute a même déjà été condamné à payer une amende de 100 euros après avoir téléchargé illégalement une œuvre musicale.
Ce qui ressemble à une franche opposition de l'Allemagne face à un système de type Hadopi est le signal clair que plusieurs vues s'affrontent, notamment devant l'Union européenne. Les futures discussions sur les droits numériques au niveau des autorités communautaires risquent donc d'être plutôt vives.