Tokyo accueille donc les négociateurs alors que les débats doivent rester secrets. Cette confidentialité des pourparlers oppose d'ailleurs les Etats-Unis, soucieux de les conserver secrets et certains représentants de l'Union Européenne. Ces derniers souhaitent que les débats soient évoqués en place publique.
Cette fois, c'est donc le Japon, pays hôte qui se positionne sur le caractère public des débats. Sur une note publiée sur le site du groupe des eurodéputés verts, Takeda Yoshihiro, ministre des affaires étrangères et responsable de la division de la Propriété Intellectuelle dévoile sa position officielle.
A l'occasion d'un e-mail adressé aux députés, il estime « comprendre l'intérêt des Verts pour la transparence des débats. Nous avons donc préparé un repas avec le public le 24 septembre. Malgré cela nous regrettons de ne pas vous avoir informé plus tôt, ni d'avoir sensibilisé auparavant le public sur ce repas ».
Le ministère invoque alors des raisons d'agenda pour ne pas pouvoir rencontrer ceux qui souhaitent en savoir plus au sujet de l'ACTA... Cet échange de message se termine par une note d'espoir dans le sens où le ministre Takeda explique que « les négociateurs partagent l'intention de promouvoir la transparence et discutent des moyens de la mettre en avant »...