C'est pourquoi en matière de droits d'auteurs, Google explique vouloir donner suite en 24 heures aux demandes de retrait de contenus pour cause de violation de ces droits. Des outils qui « amélioreront le processus de dépôt des requêtes » seront mis en place afin de simplifier les demandes de retrait des ayants-droit. Ces demandes de retrait seront même accessibles au grand public.
Autre mesure importante, Google compte « empêcher l'apparition de termes liés de près au piratage au sein de la saisie semi-automatique ». Bien que la firme se soit toujours réservé le droit de contrôler ce mode de saisie lors de certaines recherches (à caractère racistes, pornographiques), Google entend étendre le champ de ce contrôle. Pourtant, cette saisie semi-automatique représente les recherches les plus récurrentes des internautes utilisant le service. En principe donc...
Pour la publicité, Google explique également qu'il souhaite « perfectionner la régie anti-piratage d'Adsense. Nous avons toujours interdit l'accès à notre programme Adsense pour les pages web qui fournissent du contenu frauduleux. Nous travaillerons avec les ayants-droit afin d'identifier les contrevenants et, lorsque ce sera légitime, les exclure du programme AdSense ».
Enfin, le moteur de recherche compte mettre l'accent sur l'accès aux contenus légaux sur Internet. Google réfléchit donc « à des méthodes qui rendront ces contenus plus simples à indexer et à trouver ». On peut donc penser à une rénovation du Content ID sur YouTube. Une innovation qui aurait d'ailleurs pu être un argument de choix pour 3 ayants-droit français (SACD, SCAM, ADAGP) de choisir la plateforme vidéo pour diffuser prochainement plusieurs des œuvres qu'ils gèrent.