Téléchargement illégal : 23 322 internautes américains dans le même panier

Olivier Robillart
Publié le 12 mai 2011 à 12h06
Suite à une plainte de l'U.S Copyright Group (USCG), la justice américaine lui avait reconnu le droit de demander aux FAI l'identité des internautes téléchargeurs. 23 322 internautes américains devraient donc recevoir prochainement un document les accusant d'avoir téléchargé illégalement le film « The Expendables » sur BitTorrent.

00A0000003462774-photo-expendables-unit-sp-ciale.jpg
En février dernier, les avocats de l'USCG avaient entamé une action au nom de la société Nu Image, partie prenante dans la production du film « The Expendables ». Plus tard, la justice fédérale avait accordé aux avocats le droit d'assigner plusieurs FAI afin d'obtenir les coordonnées des personnes qui ont téléchargé ce film. Par ce biais, l'USCG leur a donc demandé d'identifier les détenteurs d'adresses IP visées.

Au départ, cette action ne visait que 6 500 personnes mais suite au recoupement d'informations (via les adresses IP collectées), les FAI des Etats-Unis ont donc fourni à l'USCG le nom, l'adresse, les coordonnées téléphoniques, électroniques ainsi que l'adresse MAC des terminaux des 23 322 personnes.

Ces internautes américains devraient donc recevoir prochainement un e-mail leur indiquant qu'ils ont téléchargé illégalement le film. Le site torrentfreak met en ligne les adresses IP concernées et précise la méthode de l'USCG. En envoyant un courrier, les internautes visés ont le choix d'accepter une transaction financière les mettant à l'abri de toute poursuite. A défaut, ils risquent de s'engager dans une procédure longue (et couteuse) dans laquelle l'USCG pourrait leur demander de régler la somme de 150 000 dollars (pour violation de la propriété intellectuelle).

Pour rappel, en France, la procédure est différente puisqu'un internaute saisi par l'Hadopi est soumis au régime de la riposte graduée. Si son adresse IP est repérée (sur les réseaux P2P) et le dossier suivi par la haute autorité, l'internaute peut recevoir un premier e-mail d'avertissement puis un second courrier. S'il continue de télécharger illégalement, l'internaute risque alors, après décision de la justice, de voir sa connexion coupée.
Olivier Robillart
Par Olivier Robillart

Mêler informatique, politique et journalisme tu essaieras ! Voilà ce que m'a demandé un jour un monsieur ridé tout vert qui traînait dans un square en bas de mon immeuble. J'essaie désormais de remplir cette mission en tant que rédacteur pour Clubic. Je traite principalement de politique numérique tout comme de sécurité informatique et d’e-Business. Passionné de Star Wars, de Monster Hunter, d’Heroic Fantasy et de loisirs numériques, je collabore régulièrement à de multiples projets vidéo de la rédaction. J’ai également pris la fâcheuse habitude de distribuer aux lecteurs leur dose hebdomadaire de troll via la Clubic Week.

Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

Désinscrivez-vous via le lien de désinscription présent sur nos newsletters ou écrivez à : [email protected]. en savoir plus sur le traitement de données personnelles