« Amusante découverte ce matin du lundi 30 janvier 2012 en amenant mon gosse chez la nounou », relate Grégory Gutierez sur son blog. De passage rue de Texel, dans le XVe arrondissement de la capitale, il découvre sur les piliers qui ornent l'entrée du numéro 4 quelques logos du courant Anonymous, ainsi qu'une inscription grossièrement taguée à la bombe.
« Vers 10h, l'entrée était barrée par des plots et des employés d'une société de nettoyage se préparaient à enlever le logo au pochoir et le tag écrit sur le trottoir, juste devant l'entrée, en grandes lettres rouges : “WE ARE LEGION” », témoigne-t-il, photos à l'appui (CC BY-SA 3.0).
Ce « Nous sommes légion », tiré de l'Evangile selon Marc est l'une des phrases de la signature par laquelle les activistes revendiquant leur appartenance à la mouvance Anonymous concluent leurs messages.
Eric Walter, secrétaire général de l'Hadopi, n'a que très modérément goûté ce « vandalisme », qui fait suite à plusieurs attaques par déni de service conduites à l'encontre du site Web de l'Autorité.
Numérique ou IRL le vandalisme anonyme reste ce qu'il est : lâche et méprisable. Les bouteurs de feu en ont pour leur argent today #hadopi
— Eric Walter (@EricWaltR) Janvier 29, 2012