En effet, le service mis en cause a toujours précisé dans ses conditions d'utilisation que chaque utilisateur doit être propriétaire du contenu qu'il désire mettre en ligne. Hotfile ajoute que ses équipes peuvent « empêcher l'accès ou retirer les contenus qui violent les droits des parties tierces » si elles sont contactées par le détenteur des droits.
Google rappelle à la Cour que la plainte devrait être plus précise en s'attachant à démontrer que le site Internet « n'a pas agi lorsqu'il a eu connaissance d'un contenu particulier contrefait ». De son côté, la MPAA considère que l'activité principale de Hotfile n'est pas l'hébergement de fichiers mais la diffusion de contenus contrefaits, quantifiant même à 90 % le taux de fichiers illégaux hébergés sur la plateforme.
Google cherche donc à faire entendre la cause des prestataires techniques et rappelle qu'elle héberge également de nombreux contenus via ses services Google+, YouTube, Docs ou encore Music.