Dans une lettre publiée par TorrentFreak, l'avocat précise que : « si la Cour envisage d'autoriser l'accès à des utilisateurs légitimes pour qu'ils puissent récupérer leurs fichiers, il est essentiel que le mécanisme prévoie une procédure qui garantisse que tous les fichiers accessibles aux utilisateurs ne soient pas des fichiers qui ont été illégalement uploadés sur MegaUpload ».
Le message est donc clair, cette initiative ne doit pas permettre de se procurer des fichiers disponibles illégalement. De même, le représentant des industries du disque précise que les personnes accusées dans le cadre du procès actuellement en cours ne pourront pas bénéficier de cette légère « ouverture ».
Pour rappel, l'hébergeur américain de MegaUpload, Carpathia Hosting indique disposer de 1 103 serveurs détenant environ 25 pétaoctets de données. Ce petit « trésor de guerre » ne peut toutefois être déplacé ou supprimé sans décision formelle de la justice. Selon la société, cet hébergement lui coûterait 9 000 dollars par jour.
