Jusqu'à présent, les politiques en matière de lutte contre le téléchargement illégal se sont bornées à encadrer les pratiques en ligne des internautes. Pourtant, un extrait d'une étude menée par la RIAA et publié par TorrentFreak pourrait amener les autorités à changer leur fusil d'épaule.
Dans sa présentation, la RIAA explique que 65 % des échanges de contenus se font sans aucune transaction d'argent. Dans cette catégorie, le P2P ne représenterait que 15 % des échanges en 2011, la gravure de CD/DVD s'arrogerait 27 % et le partage de disques durs, 19 %. L'activité hors-ligne des personnes qui partagent de la musique serait donc plus importante que sur Internet.
Ces colonnes issues d'une étude menée par NPD Group présentent également l'activité légale en matière d'échanges musicaux. Alors que le légal représente 35 % des échanges, les téléchargements payants arrivent en tête avec 19 %, suivis par les ventes physiques (16 %). Cette étude pourrait relancer le débat aux Etats-Unis portant sur la mise en place d'une riposte graduée visant les utilisateurs de réseaux de partage en ligne.