En juin dernier, la perquisition et la saisie dans le cadre du raid, réalisé en janvier dans le manoir de Dotcom, ont été jugés illégales par la Haute Cour de Nouvelle-Zélande : Kim Dotcom souhaite depuis poursuivre en justice les autorités ayant participé à l'opération. Jeudi, le tribunal a donné au magnat du Web une nouvelle corde à son arc, en l'autorisant, lui et ses avocats, à accéder aux enregistrements du GCSB, réalisés dans le cadre d'une mise sur écoute elle-même qualifiée d'illégale en août dernier.
Il s'agit, selon TorrentFreak, d'une décision « historique », qui inclut également les accords de partage des informations réalisés entre le GCSB, la police locale et les autorités américaines, dont le FBI, à l'origine du raid.
Pour Kim Dotcom, cette décision est d'importance, puisque ce dernier compte bien poursuivre les Etats-Unis pour récupérer ses biens saisis, ainsi que son argent : car Dotcom a entre autres pour projet de financer sa nouvelle plateforme, Mega, ainsi que la fibre optique de Nouvelle-Zélande, avec l'argent des USA. Néanmoins, si la procédure semble bien engagée, elle pourrait malgré tout durer des années.
Une perspective qui n'empêche pas Kim Dotcom d'être fidèle à lui-même, et de proclamer sur Twitter que « La vérité finira par éclater au tribunal ». On tient peut-être la nouvelle saga judiciaire de 2013.