Après les documents néozélandais, c'est le dossier du FBI que Kim Dotcom va pouvoir examiner pour travailler sur sa défense, en vue du procès visant à décider ou non de son extradition vers les Etats-Unis. Le fondateur de Megaupload, et plus récemment de Mega, avait demandé début mai à la justice de son pays d'accueil de réétudier sa demande d'accès aux preuves détenues contre lui par la justice américaine. Une requête acceptée par la Haute Cour de Nouvelle-Zélande, qui a autorisé cette semaine le magnat du Web à accéder au fameux dossier.
Kim Doctom et ses avocats vont donc avoir accès à tous les éléments saisis durant le raid du FBI dans son manoir, mené en janvier 2012, et jugé depuis largement illégal. Ordinateurs, disques durs et autres documents sensibles seront de la partie, et dans le cas où les éléments originaux ne pourront pas être mis à disposition, des copies conformes seront envoyées en Nouvelle-Zélande. En mars dernier, la Cour d'appel, qui avait rejeté une demande similaire de Dotcom, avait estimé que la simple étude des « milliards de mails » contenus dans le dossier pourrait prendre des mois.
Dès lors, l'audience concernant l'extradition potentielle de Kim Dotcom, prévue pour août à l'heure actuelle, pourrait encore une fois être repoussée aux calendes grecques. Sur Twitter le fondateur de Megaupload se réjouit bien évidemment de la situation, en citant notamment le juge de la Haute Cour, qui a vraisemblablement parlé « d'erreur judiciaire » pour qualifier la situation.
BREAKING NEWS: Chief High Court Judge rules in our case: “A miscarriage of justice did result.”
— Kim Dotcom (@KimDotcom) 31 mai 2013