La proposition était alors plutôt simple, en échange d'une réduction de son amende, Jammie Thomas Rasset pouvait accepter d'apporter sa contribution à la politique anti-piratage en intervenant dans des colloques, réunions pour le compte de la RIAA.
La principale intéressée a indiqué qu'elle n'accepterait pas ce type de partenariat. De son côté, la RIAA a précisé dans un communiqué qu'elle tente de « résoudre cette affaire par des moyens raisonnables. Par le passé, par exemple, nous avons tendu la main à Mme Thomas pour régler l'affaire en échange d'une contribution à un organisme caritatif local de musique. Nous avons également précisé à Mme Thomas que nous pourrions prendre en compte une variété d'options de règlement non-monétaires ».
L'efficacité de la sanction infligée à Jammie Thomas Rasset peut être mise en doute puisque cette américaine avait déjà précisé lors de la confirmation de sa condamnation qu'elle refuserait de payer cette amende. « Comme je l'ai indiqué depuis le commencement, je n'ai pas et ne pense pas avoir à l'avenir la somme de 220 000 dollars. S'ils décident de me prélever, je bâtirai un dossier afin de me déclarer en faillite, je n'ai pas d'autre option », expliquait-elle.