Il voulait se racheter une conduite mais n'aura finalement pas réussi sa reconversion : sur son site, l'hébergeur Rapidshare indique que son service fermera définitivement ses portes le 31 mars prochain. Les utilisateurs qui le souhaitent sont invités à récupérer leurs fichiers avant cette échéance. Au-delà, ils seront supprimés. « Merci pour vos nombreuses années de confiance », conclut de façon laconique le message d'information posté sur la page d'accueil.
Rapidshare s'est pendant plusieurs années taillé une réputation de choix chez les internautes adeptes du téléchargement direct (ou DDL, pour direct download), en hébergeant films, séries et autres MP3, à l'instar d'un certain Megaupload. Pour éviter de connaître la même fin que son homologue, fermé suite à une opération coup de poing du FBI en janvier 2012, Rapidshare avait entrepris ces dernières années d'enrayer le business du partage de fichiers illégaux qui avait fait son succès (rémunération des internautes hébergeant des fichiers populaires) tout en développant de nouvelles fonctionnalités pensées pour des usages bien licites. La démarche semble finalement avoir échoué.
La vague de licenciement survenue en 2013, illustrée ici par Flock, augurait déjà une reconversion ratée...