La Nouvelle-Zélande fiche une nouvelle épine dans le pied de Kim Dotcom. Le fondateur de Megaupload, ainsi que les autres créateurs de la plate-forme, Mathias Ortmann, Finn Batato et Bram van der Kolk, peuvent être extradés vers les Etats-Unis. Cela signifie qu'ils vont pouvoir être jugés sur le sol américain.
Là-bas, les charges retenues contre eux sont très lourdes. Lorsque la justice américaine a prononcé l'ordonnance de fermeture de la plate-forme de stockage et de téléchargement, cinq chefs d'accusation étaient présentés à l'encontre de la société.
Les Etats-Unis considèrent que l'ensemble des sites de la galaxie Mega ainsi que leurs dirigeants ont pratiqué le racket, violé les droits d'auteurs, blanchi de l'argent, mais également utilisé et investi dans un réseau informatique de distribution de contenus sous copyright sans autorisation.
Jusqu'à présent, la justice de Nouvelle-Zélande avait temporisé en ne dévoilant pas sa position finale quant à l'extradition de Kim « Dotcom » Schmitz. Il peut désormais être envoyé vers les Etats-Unis à moins que ses avocats ne décident de renvoyer l'affaire devant de plus hautes juridictions. C'est ce que laisse entendre l'avocat du dirigeant. La décision pourrait donc être interrogée par la Haute Cour du pays.
A lire également