Serait-ce la fin d'une saga ayant débuté il y a déjà 6 ans ? Kim Dotcom, fondateur de Megaupload, s'était réfugié il y a plusieurs années en Nouvelle-Zélande afin d'échapper à la justice Américain. Il vient de voir sa demande de refus d'extradition rejetée une nouvelle fois.
Si le nom de Kim Dotcom ne vous dit rien, le site internet qu'il a fondé, lui, vous parlera peut-être beaucoup plus, puisqu'il s'agit de Megaupload.
Le fondateur de Megaupload une nouvelle fois inquiété
Megaupload a notamment été utilisé pendant 7 ans afin de proposer de nombreux contenus en téléchargement, pour l'essentiel illégal. A l'époque, la justice américaine parlait de plus de 50 millions de visiteurs uniques par jour.Fermé en 2012 suite à une vaste opération du FBI, son fondateur avait été poursuivi dans la foulée afin de répondre à des accusations de racket ainsi qu'à plusieurs charges en rapport avec la violation des droits d'auteur de plusieurs centaines de milliers d'œuvres. Kim Dotcom avait alors choisi de partir en Nouvelle-Zélande pour échapper à la justice de son pays.
Aujourd'hui, après plus de 6 ans de procédure et un premier échec en 2017, la justice néo-zélandaise vient de rendre à nouveau son verdict : oui, Kim Dotcom peut être extradé vers les États-Unis pour faire face aux charges qui pèsent contre lui.
Ses avocats saisissent la cour suprême
Ses avocats ont immédiatement réagi, rappelant que la violation du droit d'auteur n'est pas une infraction criminelle en Nouvelle-Zélande. Ils ont ensuite saisi la cour suprême du pays afin de tenter de casser cette nouvelle décision en défaveur de leur client.Si cette dernière confirme que Kim Dotcom se doit bel et bien d'être extradé, il sera forcé de se rendre aux États-Unis et de faire face aux faits qui lui sont reprochés - notamment celui d'avoir coûté à l'industrie musicale et cinématographique américaine plus de 500 000 millions de dollars. Une infraction pour laquelle il encourt une peine de 20 années de prison.