Le créateur de Megaupload a tenté d'annuler une demande d'extradition vers les États-Unis prononcée en 2015.
Kim Dotcom avait fondé Megaupload en 2005, il fait aujourd'hui l'objet d'une demande d'extradition vers les États-Unis. L'entrepreneur a néanmoins fait appel de cette décision devant la Haute Cour et la Cour d'appel de Nouvelle-Zélande.
Le FBI souhaite l'extradition de Dotcom vers les USA
Fondé en 2005, le site Megaupload a généré des millions de dollars en publicité et en abonnement premium. Le FBI reproche aux propriétaires du site d'avoir violé le droit d'auteur à grande échelle, en hébergeant des fichiers de musique, de films et des logiciels créés illégalement et en facilitant leur partage.Ce à quoi Dotcom lui-même, ainsi que ses avocats, n'ont pas tardé à répondre, affirmant que le rôle de Megaupload n'avait jamais été l'encouragement des violations du droit d'auteur.
In 2005 I created a website that allowed people to upload files to the cloud. At the time only small files could be attached to emails. Megaupload allowed users to email a link to a file. That's it.
— Kim Dotcom (@KimDotcom) June 9, 2019
In 2019 the NZ Supreme Court decides if I should be extradited for this “crime”.
Mega Upload a entraîné une perte de 500 millions de dollars à l'industrie audiovisuelle et musicale
Mathias Ortmann, Bram van der Kolk, Finn Batatom et Kim Dotcom sont tous d'anciens dirigeants de Megaupload poursuivis par la justice américaine qui tente de les extrader aux États-Unis depuis 2012. Tous se sont vus inculpés des mêmes crimes : conspiration, violation du droit d'auteur, blanchiment d'argent et fraude.Ils auraient effectivement, avec leur site, causé la perte d'au moins 500 millions de dollars aux producteurs de films et de musique. Cependant, les avocats des accusés soutiennent que ces faits ne constituent pas une infraction pénale pour la législation néo-zélandaise et que les accusés ne peuvent pas être extradés.
Mais le FBI, qui affirme le contraire, compte sur la Cour suprême de Nouvelle-Zélande, qui doit affirmer la décision d'extradition, ainsi que sur le ministre de la Justice du pays, à qui appartient la décision finale.
Source : Neowin