L'an 1 de la French Tech a servi à mobiliser les écosystèmes régionaux de start-up. L'an 2 a commencé au salon CES à Las Vegas, où pas moins de 160 jeunes pousses hexagonales étaient présentes et une vingtaine, récompensées. Surtout, battre le fer tant qu'il est chaud. La secrétaire d'Etat au Numérique Axelle Lemaire a présenté, jeudi 29 janvier lors de ses vœux aux start-up, trois nouvelles mesures tournées vers l'étranger.
Premier anniversaire de la French Tech - Crédit : French Tech.
1. Les French Tech Hubs. Le gouvernement appelle ses forces vives expatriées à Londres, Tel Aviv, Singapour ou Sao Polo à se structurer à l'image de ce qui a été fait en France avec les neuf Métropoles French Tech à Rennes, Bordeaux, Montpellier ou Lille. De la même manière, ils obtiendront un label de l'Etat « sur la base d'un projet répondant à un cahier des charges » consultable sur le site officiel de la French Tech. L'un des objectifs sera de « promouvoir l'attractivité de la France auprès des entrepreneurs et investisseurs locaux ».
2. La Plateforme d'attractivité internationale de la French Tech. Ici, l'Etat engage des fonds à hauteur de 15 millions d'euros afin de soutenir des initiatives « visant à valoriser et donner à voir l'excellence française en matière d'innovation ». Pour y parvenir, Axelle Lemaire encourage les acteurs du privé à porter les couleurs de la French Tech aux grands rendez-vous internationaux, attirer des investisseurs en France - ce dont se chargera par ailleurs la secrétaire d'Etat cet automne - mais aussi des entrepreneurs et des influenceurs.
3. Les French Tech Tickets. Ce dispositif, annoncé par le président François Hollande en octobre 2014, entre ainsi en vigueur. Sa vocation est d'attirer des jeunes entrepreneurs internationaux en leur offrant titre de séjour, bourse individuelle, hébergement dans un lieu d'innovation et accompagnement personnalisé pour leur installation et leur développement. Une première promotion de 130 projets sera accueillie cette année.
Egalement présent lors de ces vœux, le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a laissé entendre qu'il ne serait pas fermé à d'autres mesures de soutien : « Plus vous prendrez des risques, plus j'en prendrai. »
A lire également :
- Les start-up de la « French Tech » à la conquête des Etats-Unis
- Emmanuel Macron prend le parti des entrepreneurs à LeWeb'14