Un nouveau visa très avantageux pour la French Tech en quête de perles rares

Cyril Garrech-Casanova
Publié le 06 mars 2019 à 20h36
French Tech

Dès le 1er mars 2019, les conditions d'obtention de ce visa continuent d'être assouplies pour permettre au label French Tech d'attirer de nouveaux talents étrangers

Mis en place en juin 2017, ce « French Tech Visa » révisé permettra désormais à plus de 10 000 startups d'attirer de nouveaux profils techniques au-delà des frontières européennes. En proposant un titre de séjour plus long, plus rapide à obtenir et renouvelable, ce visa va faciliter la chasse aux perles rares pour les French Tech.

Un titre de séjour très avantageux pour l'expatrié

Alors que le French Tech Visa exigeait un niveau de master minimum pour les candidats, sa nouvelle version change du tout au tout. Doctorats, master, licence, niveau bac ou rien du tout : les diplômes n'entrent plus en jeu. L'obtention du titre de séjour passe d'environ 6 mois à quelques semaines. Valable pendant 4 ans pour l'expatrié et sa famille, ce visa est renouvelable sans même obliger l'intéressé à rester dans la même entreprise.

Ce French Tech Visa effectue un profond changement en cassant l'image lourdement bureaucratique de la France : « Si l'on veut percer à l'international, nous devons nous-mêmes devenir internationaux, en termes d'équipe, de mentalité, de marchés » a ainsi déclaré Kat Borlongan, Directeur de la Mission French Tech.

De 100 à 10 000 startups concernées

Alors que la version précédente de ce visa ne permettrait qu'à une centaine d'entreprises d'y accéder à travers le programme sélectif Pass French Tech, ce nouveau visa multiplie par cent le nombre de startups éligibles. Et pour cause : si la startup a levé de l'argent à travers un fonds capital-risque, si elle a été incubée ou qu'elle a reçu un soutien financier publics il y a moins de 5 ans, alors elle pourra être éligible au French Tech Pass.

Mais le voyage doit valoir le coup : l'entreprise éligible devra prouver que sa nouvelle recrue travaillera sur un projet de recherche et devra être rémunérée au moins 36 500 euros par an.
Cyril Garrech-Casanova
Par Cyril Garrech-Casanova

Rédacteur couteau-suisse depuis des années, j'aime avant tout écrire sur des sujets qui me passionnent et qui changent profondément le monde : sciences et nouvelles technologies, énergie, business, innovations et autres gadgets en tous genres, rien ne m'arrête ! Avec tout de même un petit penchant pour les sujets business et environnement. Je suis aussi un éternel fan de sushis, de raclette et de Final Fantasy.

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KlingonBrain

Et allez, encore du dumping social organisé…
Allez sur n’importe quelle plateforme de travail en ligne vous verrez que les informaticiens disponibles, en France, ce n’est vraiment pas ça qui manque.
Au passage, sur le plan stratégique, c’est du grand n’importe quoi qui montre les idées reçues complètement naïves sur l’économie de ceux qui nous dirigent.

L’informatique n’est pas un travail en usine du 18ième siècle. Ce n’est pas le “nombre de bras” qui fera qu’on développera des projets gagnants, mais le fait d’avoir des équipes de développement matures qui ont construit patiemment le potentiel pour créer de vraies innovations.
Le problème, c’est qu’augmenter la concurrence sur le marché à tendance à pousser dehors(ou ailleurs) les personnes qui ont un certain age et de l’expérience.
Et ce n’est pas en faisant du low cost avec de la main d’oeuvre discount dans des équipes assemblées à la volée qu’on crée de l’innovation et encore moins de la vraie innovation disruptive, la seule qui rapporte vraiment.

Mais globalement, j’observe l’innovation en France depuis plus de 20 ans, et tout le monde peut constater que bien peu de choses en sont sorties au final, tout ce qu’on utilise vraiment viens des entreprises US. J’ai rencontré tellement de prétendues startup qui produisaient essentiellement du marketing que je pense que la première priorité serait d’abord de faire un grand ménage…

La France et leurs dirigeants me font penser à un poulet sans tête qui cours dans tous les sens sans véritable direction ni stratégie…

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