© GERARD BOTTINO / Shutterstock
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Le gouvernement va assouplir les restrictions appliquées aux véhicules polluants dans nombre de villes françaises.

À l'origine, l'État voulait au fil du temps durcir les limitations imposées aux véhicules polluants en France en étendant les zones à faibles émissions (ZFE). Mais c'est un virement à 180 degrés qui s'opère aujourd'hui, avec au contraire un amenuisement du nombre de ces zones sur le territoire hexagonal.

37 métropoles tranquilles…

Le gouvernement a choisi d'écouter la population, et aussi certains élus locaux. Dans le nouveau rapport rendu ce lundi portant sur les zones à faibles émissions, on apprend ainsi qu'il revient sur son objectif d'instauration de ZFE en 2025 sur 42 métropoles de plus de 150 000 habitants. Il instaure désormais une distinction entre les villes « en zone vigilance » et les territoires « ZFE ».

Pour asseoir sa logique, il prend en compte le niveau de pollution locale. Cela lui permet de placer 37 des métropoles visées dans la fameuse case « vigilance ». Ces dernières ont donc comme seule obligation au 1er janvier 2025 d'interdire dans leurs rues les voitures vieilles de plus de 25 ans (et donc immatriculées avant le 31 décembre 1996).

Une bonne nouvelle pour certains ? © Pixabay
Une bonne nouvelle pour certains ? © Pixabay

… et 5 toujours sous restrictions

Pour ce qui est des 5 ZFE restantes, les restrictions sont plus importantes. Parmi les mauvaises élèves punies, on retrouve évidemment la capitale (Paris), mais aussi Rouen, Strasbourg, Lyon et Aix-en-Provence. Ces territoires ont effet dépassé au moins 3 années sur les 5 dernières les seuils réglementaires instaurés pour préserver la qualité de l'air, que Google Maps vous permet d'ailleurs de vérifier.

La circulation des voitures diesel de plus de 18 ans y sera ainsi interdite au 1er janvier 2024 (Crit'Air 4), puis l'année suivante en 2025, ce sera au tour des voitures diesel de plus de 14 ans et des voitures essence de plus de 19 ans (Crit'Air 3).

À noter que ces limitations dans les métropoles en question s'imposent aux voitures des particuliers, et que des dérogations sont disponibles pour les deux-roues, les poids lourds et les véhicules utilitaires légers.

Sources : BFMTV, TF1