Le député en appelle au ministre de l'Intérieur quant à la « nécessité de généraliser l'utilisation de la vidéosurveillance intelligente pour mieux lutter contre la criminalité et le terrorisme. ».
M. Terrot fait référence, dans sa question, à l'expérimentation menée depuis la fin de l'année dernière par la SNCF sur le réseau francilien, suite aux attentats du mois de novembre.
Cette phase de tests implique des algorithmes utilisant les caméras de surveillance de la SNCF et se basant sur divers critères, comme « le changement de température corporelle, le haussement de la voix ou le caractère saccadé de gestes qui peuvent montrer une certaine anxiété ». Le programme en question est également capable de détecter les fameux « colis suspects ».
C'est ce genre de dispositifs que Michel Terrot veut étendre et généraliser « dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la criminalité et le terrorisme. ». Mais si le député semble juger ces technologies très efficaces, elles n'en sont pas moins très faillibles.
Car les signaux analysés sont difficilement interprétables et conduisent souvent à des faux positifs. Une généralisation suppose sans doute un système automatisé, mais en l'état actuel des technologies citées, la vérification humaine semble incontournable. Ce qui rend quasi-impossible une extension de cette surveillance à l'ensemble du territoire.
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