Cette modification concerne déjà 1,8% des requêtes effectuées sur son moteur aux Etats-Unis, indique Google, qui la justifie par la nécessité de favoriser les éléments les plus « sains » de l'écosystème Web. Autrement dit, ce n'est pas le site qui joue au mieux des techniques de référencement naturel qui mérite la première position sur une requête donnée, mais le site qui fournit le résultat plus pertinent. Reste à savoir quels sont les sites qui méritent de voir leur classement amélioré et dans quelle mesure un algorithme peut juger de la « qualité » d'un site ?
A l'heure où beaucoup de sites construisent leur audience sur leurs positions, la proposition risque d'en inquiéter plus d'un. « Nous ne pouvons opérer un changement majeur sans affecter le classement de nombreux sites. Certains sites vont donc monter et d'autres descendront », admet Matt Cutts, assurant toutefois que ce changement ne peut entraîner le moteur que dans la bonne direction.
Certains pourraient tout de même grincer des dents, à commencer par les services de type « ferme de contenus », qui tentent de faire produire à bas coûts des contenus optimisés pour permettre une large couverture de l'éventail des requêtes d'internautes, avec un très important travail d'optimisation du référencement naturel.
Google indique par ailleurs ne pas exploiter, pour l'instant, les données remontant de la toute jeune extension Personal Blocklist. En revanche, le moteur se félicite que les sites bloqués soient bien souvent ceux sur lesquels les changements apportés à son algorithme sont sensibles.