Exploité depuis le troisième trimestre 2018 chez TSMC, le procédé de gravure en 7 nm (qui profite à AMD sur ses nouveaux GPUs et CPUs ou encore à Qualcomm pour son Snapdragon 855) a d'ores et déjà gagné le rang de process le plus rémunérateur chez le fondeur taïwanais au cours de son quatrième trimestre 2018. Il représente en effet 23% des revenus enregistrés par TSMC sur cette période.
C'est ce que l'on découvre en parcourant les derniers résultats dévoilés par TSMC. Parmi les chiffres évoqués par la firme, on apprend qu'au total les revenus générés par l'exploitation du procédé de gravure en 7 nm ont représenté 10% de ses revenus globaux au cours de l'année 2018 au complet. Dans son rapport, le groupe avance que ce chiffre devrait toutefois "être supérieur à 20%" à l'issue de l'année 2019. Un objectif réaliste et réalisable, malgré une concurrence qui devrait commencer à se faire plus présente dans les prochains mois.
En 2019, TSMC devra faire avec les ambitions de Samsung sur le 7nm
Comme le pointe AnandTech, TSMC devra notamment faire avec la concurrence de la filiale semi-conducteurs de Samsung, bien décidée à faire du process en 7 nm un de ses principaux leviers de croissance pour l'année qui s'annonce, et ce en complément du procédé de gravure en 10 nm que Samsung Foundry exploite maintenant depuis près de deux ans. Le géant coréen prévoit en outre de se pencher plus activement sur la mise au point de son process 5/4 nm FinFET, ce qui lui permettrait de rattraper TSMC qui a annoncé lancer la production à grande échelle de puces gravées en 5 nm dès le début 2020.Le secteur des puces 7 nm n'est cependant pas aussi attractif pour GlobalFoundry. Le fondeur américain a pour sa part annoncé récemment qu'il laissait tomber le développement de sa propre technique de gravure en 7 nm pour se concentrer sur les process 12, 14 et 22 nm qui lui sont pour l'heure plus favorables d'un point de vue pécunier.