Will.i.am, de son vrai nom William James Adams Jr, a communiqué la nouvelle mardi par l'intermédiaire de son compte Twitter. « C'est officiel. Je viens de devenir directeur de l'innovation créative pour Intel. Chaque son que je réalise est fait avec du Intel. Et maintenant nous sommes partenaires », indique le chanteur.
Intel a confirmé la nouvelle par le biais d'un communiqué de presse. On y apprend que will.i.am collaborera avec le fondeur sur le développement du « continuum informatique », autour de projets relatifs aux ordinateurs portables, aux smartphones ou aux tablettes.
Deborah Conrad, directrice du marketing chez Intel, décrit quant à elle cette alliance comme le mariage du monde de la technologie et de celui du divertissement, sans se laisser aller à de plus amples détails. Le communiqué précise tout de même que will.i.am est d'ores et déjà en train de composer spécifiquement pour Intel. « La quasi totalité de ce que je fais implique des processeurs et des ordinateurs, et quand je vois un processeur Intel, je pense à tous les esprits créatifs impliqués dans sa création pour amplifier la mienne », déclare encore l'intéressé, qui en 2008 avait déjà collaboré avec RIM (Blackberry). Will.i.am, bientôt docteur ès procédés de gravure ?
Un vent de people souffle sur le high-tech
Si les marques de l'univers high-tech font depuis longtemps appel à des stars dans le cadre de leurs campagnes marketing (Ashton Kutcher, égérie de Nikon, ne dira pas le contraire), la mode est à la « collaboration » entre artistes et fabricants. Chez HP par exemple, on a fait appel à Dr. Dre pour concevoir certains hauts-parleurs d'ordinateurs portables. Plus récemment, Polaroid a fait sensation au CES de Las Vegas en invitant sur son stand la chanteuse Lady Gaga, laquelle aurait été impliquée dans la création des produits censés signer le retour en grâce de la marque, à commencer par une paire de lunettes munies d'écrans LCD.
Le nom d'une vedette sur un produit high-tech est-il gage de qualité ? La nature réelle de leur « implication » reste à prouver. La dimension marketing d'une telle opération semble quant à elle bien plus triviale.