Alors qu'Intel est resté très évasif concernant les détails techniques de ce SoC lors de sa présentation par Brian Krzanich, le nouveau président-directeur général d'Intel, nous en savons aujourd'hui davantage.
Pour rappel, Quark est une puce x86 qui utilise le jeu d'instructions du Pentium (probablement de classe P54C), et dont l'architecture se rapproche de celle d'un 486 DX, comme le souligne nos confrères de Hardware.fr. Cette puce vient compléter l'offre d'Intel en termes de system on a chip, jusqu'alors constituée de l'Atom et ses nombreuses déclinaisons. L'ambition d'Intel ? Se déplacer sur tous les fronts, y compris sur celui de l'ultra-mobilité, terrain de jeu favori de ARM.
Quelles sont les armes (sans mauvais jeu de mots) de ce Quark en la matière ? Pour son X1000 (le seul annoncé pour le moment), Intel annonce un TDP compris entre 1,9 et 2,2 Watts et un die de 15 mm de côté. Ce SoC est doté d'un unique cœur monothreadé, gérant les instructions sur 32 bits selon un process out-of-order, et fonctionnant à la fréquence de 400 MHz (sachant que cette fréquence peut être divisée par 2 ou 4 lorsque la puce est faiblement sollicitée). Il est équipé d'un cache L1 de 16 Ko et dispose d'une mémoire embarquée de type SRAM d'une capacité de 512 Ko.
Le X1000 prend en charge la mémoire de type DDR3, alors que son bus est limité à 800 MTS (pour millions de transferts par seconde). Côté gestion entrée / sortie, le nouveau SoC d'Intel supporte l'USB 2.0, un lecteur de micro-SD, l'Ethernet 10/100 Mbps, mais aussi l'interface graphique mini PCI-Express.
Pour promouvoir son X1000, Intel a donc établi un partenariat avec Arduino et annonce aujourd'hui Galileo, une plateforme qui rappelle le Raspeberry Pi. Et le fondeur d'annoncer des projets dans 17 universités, autour de Galileo et son SoC. Cette plateforme devrait être disponible à la fin du mois prochain, pour une soixantaine d'euros.