Selon la Commission européenne, 1 milliard de puces sont actuellement en circulation en 2011.Cet accord avec l'industrie, la société civile et l'Enisa vise donc à « étudier les conséquences de l'utilisation des puces intelligentes (systèmes d'identification par radiofréquence - RFID) avant de les mettre sur le marché », précise la Commission européenne dans un communiqué.
L'Europe pose donc quelques principes de base à l'utilisation de ces puces. Par exemple, celles-ci devraient être « désactivées automatiquement, immédiatement et gratuitement, à moins que l'acheteur n'exprime son consentement express à ce qu'elles ne le soient pas ».
Le texte cherche à anticiper la montée en puissance de la distribution de ces puces afin d'en évaluer l'impact sur la protection des données et la vie privée. Pour cause, selon l'Industrie, 50 milliards de systèmes électroniques connectés de ce type seront mis sur le marché d'ici 2020.
Il reviendra donc aux entreprises d'effectuer une « évaluation complète des risques liés à la vie privée et prendront des mesures pour déterminer les risques décelés avant qu'une nouvelle application de puce intelligente ne soit mise sur le marché ». Par contre, aucun contrôle a posteriori ne semble avoir été prévu.